L'effroi, François Garde. éd gallimard

J'enrage de devoir mettre ce livre à la cave pour une page, ce qui n'est pas rien me direz-vous, vraiment suggestive....

De nos jours. Lors d'une première à l'opéra, le chef d'orchestre tétanise tout le monde en faisant le salut nazi avant de commencer un concert. Temps suspendu... Puis Sébastien Armant se lève, récupère son alto, et se retourne pour s'en aller. Sauf qu'il est bloqué par ses collègues en "formation" pour jouer. Bientôt tous les artistes, puis la salle, se lèvent et tournent le dos au chef d'orchestre.
Et Sébastien va se retrouver, pion, sur un échiquier politique et économique dont il ne soupçonne même pas les chausse-trappes...

C'est halllllluciant ! et ça mérite au moins l'emprun en biblothèque.

A